À l’occasion du séminaire « Le DN MADe, et après ? » organisé les 9, 10 et 11 décembre derniers, l’ésaat a présenté ses formations de DSAA lors d’une visioconférence de 30 minutes.
Étaient présentées les 5 formations de Diplôme Supérieur des Arts Appliqués : Design Textile et Prospective, Design Graphiqueet Typographie, Design d’Espaces, Design d’Objets et Cinéma d’Animation.
Afin que ces informations puissent servir à toutes et à tous, voici ci-dessous le PDF de 83 pages présenté lors de la visioconférence ainsi qu’un nouveau petit montage présentant l’école en images.
Le RECA est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général, qui fédère des écoles françaises de cinéma d’animation et de VFX reconnues pour leur excellence par les professionnels, en France comme à l’international.
Face à la multiplication des dérives pédagogiques et des publicités trompeuses dans le secteur de la formation à l’image animée (dénoncées notamment dans l’ouvrage Le Cube de Claire Marchal aux éditions Flammarion), le RECA a engagé une refonte complète de ses critères de labellisation, applicables aussi bien aux écoles déjà membres du réseau qu’à celles souhaitant le rejoindre.
Ce nouveau label s’appuie sur un référentiel exigeant, garantissant la qualité pédagogique des formations, la compétence des équipes encadrantes, l’accompagnement des étudiants, la modernité des équipements, les partenariats avec les professionnels du secteur et l’insertion des diplômés. Il a pour objectif d’offrir un repère clair et fiable dans un paysage de formations en constante évolution, afin d’éclairer les choix d’orientation des étudiants et de leurs familles.
À l’occasion des RADI-RAF 2025 (Rencontres sur le développement, l’innovation et la formation du secteur de l’animation) organisé chaque année courant novembre à Angoulême, le Réseau des Écoles de Cinéma d’Animation a dévoilé la labellisation de 19 écoles françaises, parmi lesquelles figure l’ésaat avec ses deux formations en cinéma d’animation — le DN MADe Cinéma d’animation (Bac+3) et le DSAA Animation (Bac+5).
Cette distinction salue l’engagement de notre établissement envers la réussite étudiante, la rigueur et la transparence de ses parcours. Cette certification s’appuie sur des critères précis, illustrant notre volonté d’agir concrètement : • Transparence : informations claires et accessibles, harmonisation des conditions d’admission, lutte contre les promesses trompeuses ; • Développement de la filière : participation active à l’évolution du secteur ; • Bien-être étudiant : actions ciblées pour accompagner les étudiants ; • Responsabilité environnementale : co-construction d’une démarche éco-responsable.
En certifiant les écoles qui répondent à ces normes, le label RECA valorise une offre de formation responsable, sérieuse, éthique et en phase avec les attentes du marché de l’animation.
Le Forum Écoles Studios, organisé depuis trois ans par l’association Noranim, rassemble les différents acteurs de la filière cinéma d’animation dans les Hauts de France. Au programme : projections, débats, et rencontres entre professionnels, formateurs et étudiants.
Chargés de créer l’identité visuelle du Forum, les étudiants de DNMADe Graphisme troisième année ont travaillé en équipe, sous la forme d’un workshop, accompagnés par Charlotte Bruno, chargée de communication pour Noranim. Leurs réponses à la commande se fondent sur les deux parcours thématiques de l’événement : animation 2D et 3D.
Le projet choisi, mené par Élea Courtot, Élyse Hain, Marius Bathiard, Lindsay Tang et Romane Pasco, s’articule autour d’une mascotte adaptable en deux et trois dimensions. Inspirée de la célèbre balle, objet emblématique des premiers exercices d’animation, elle évoque dessin, modelage et multiplicité des outils de la filière. Divers écrans ont pu accueillir les déclinaisons animées de cette mascotte.
Le Forum s’est déroulé à La Plaine Images les 5 et 6 novembre 2025.
La Pixilation est une technique de prise de vue réelle image par image, une forme de stop motion avec acteurs. Le terme pixilation vient de l’anglais pixie qui désigne une fée ou un lutin et de pixelated qui qualifie toute personne désorientée par un sort. Beaucoup de réalisateur·rice·s de cinéma d’animation se sont emparé·e·s de la technique : on peut citer par exemple Norman McLaren (Voisins, oscar du court-métrage en 1953) ou plus récemment Juan Pablo Zaramella (Luminaris, 2011).
Explorer la technique et les lieux
Les étudiants et étudiantes de cette première promotion du DSAA Cinéma d’animation à l’ésaat ont été invité·e·s à explorer la technique dans les locaux de l’école roubaisienne.
C’était l’occasion pour les nouveaux arrivant·e·s de découvrir les locaux offerts par l’école et d’engager un travail collaboratif pour mieux se connaître.
Des lieux de prise de vue ont été imposés par l’équipe pédagogique, avec des contraintes spécifiques à chaque lieu, le reste était laissé à la discrétion des étudiant·e·s.
Le résultat de ces jours d’effort sont les séquences visibles ci-dessous.
Depuis deux mois, les 11 étudiant·es de la première promotion du DSAA Cinéma d’animation ont investi les locaux de l’ésaat.
Ce nouveau cursus public (et donc gratuit), équivalent à un Master 2 (Bac+5), est, à ce jour, unique en France.
Destiné à des jeunes déjà titulaires d’un DN MADe Cinéma d’animation (ou équivalent), il propose d’approfondir et de maîtriser les compétences nécessaires à la conception, au suivi et à la réalisation de films d’animation 2D, en partenariat avec les professionnel·les des Hauts-de-France et d’ailleurs.
Pour ce premier semestre, la formation mise sur une approche par projets, avec une règle d’or : chaque production doit être menée à son terme. Les étudiant·es viennent ainsi de finaliser leurs premiers courts-métrages de l’année, réalisés en équipes de cinq à six. Sur le thème proposé : « Gravité« , ils ont eu quatre semaines pour imaginer des concepts, en sélectionner deux, puis les réaliser intégralement, de la pré- à la post-production, en se répartissant les rôles (réalisation, animation, décors, etc.).
Deux courts-métrages ont vu le jour : “Chevaleresse” et “Bonne nuit, Bergère”. Après quelques retouches sonores et techniques, ils seront prêts à être diffusés et à conquérir les festivals !
Octobre 2025 aura été un mois fructueux pour les étudiant·es et ancien·nes du DN MADe Cinéma d’animation. Entre sélections et attribution de prix, la formation confirme son rayonnement en et hors-Région.
Trois films de fin d’études de la promotion 2022-2025 ont été sélectionnés pour participer au Forum « Aide à la Production » du Festival « Cinémondes2025″, à Abbeville. Ceux de :
• Victor Poissonnier, pour son court-métrage : « Filez droit ! »
• Emil Wattebled, pour : « Celle qui vit chez moi. »
• Alicia Sénécal, pour : « Pépé Tambouille »
Une opportunité rare pour ces jeunes créateur·trices de présenter leurs projets devant des professionnel·les du cinéma et de l’audiovisuel, venu·es de France et de Belgique. L’objectif ? Bénéficier de conseils avisés, d’un soutien à l’écriture ou à la production, et concrétiser ainsi leurs courts-métrages dans les meilleures conditions possibles.
Organisé par Pictanovo, le concours « Créatalents » vise, quant à lui, à accompagner les jeunes auteur·es des Hauts-de-France dans le développement et le financement de leurs projets.
C’est Lysandre Boucly (promotion 2022-2025), avec son film de fin d’études « Ignition« , qui a décroché le premier prix, doté d’une bourse de 2 000 €. Une reconnaissance qui lui permettra de finaliser ce court-métrage auquel il tient particulièrement.
Bun-Chaï Ly (Promotion 2020-2023) a, pour sa part, été choisi par Pictanovo pour représenter la région aux côtés de jeunes talents européens. Il participera ainsi au Cartoon Springboard 2025, qui se tiendra à Madrid du 28 au 30 octobre 2025. Cet événement majeur de l’animation européenne est une véritable vitrine pour les jeunes créateur·trices, leur offrant l’opportunité de rencontrer des professionnel·les du secteur et d’ouvrir la voie à de futures collaborations.
Pour commencer l’année, les étudiantes et étudiants nouvellement arrivés en première année de DSAA à l’ésaat ont été invités à arpenter Roubaix et explorer ses lieux emblématiques, à révéler ce qui sommeille derrière les façades pour leur prêter un visage et exprimer leur identité.
Un lieu de Roubaix ou de ses environs a été attribué à chaque groupe de cinq étudiants, un par mention, groupe qui devait ensuite produire de trois à cinq masques réalisés à partir de matériaux de réemploi mis à disposition ou collectés auprès des partenaires et des ressources de l’établissement.
Pour enrichir les interventions des enseignants et enseignantes de l’école, Alexandra Basquin, marionnettiste, ancienne étudiante de l’école, est venue présenter son travail et faire du suivi avec les différents groupes.
La restitution comprenait des prises de vue des masques – en studio ou sur place – et une parade dans la cour de l’école vendredi après-midi après trois jours de production intense.
Une démarche d’atelier collectif destinée à créer des liens entre les étudiants et étudiantes des différentes mention de l’école et à découvrir un réseau culturel et urbain inconnu à la plupart.
Du lundi 12 mai au dimanche 1er juin 2025, les chaînes Jeunesse du groupe M6 (Canal J, Tiji, Gulli) diffuseront les films d’animation réalisés par les étudiants de deuxième année du DN MADe Cinéma d’animation, dans le cadre du concours “Les Espoirs de l’Animation.“ Pour rappel, cette opération a pour but de promouvoir l’animation française auprès du grand public (et en particulier des enfants), en mettant en valeur ses écoles et ses formations.
Elle permet aux étudiants de se confronter à un environnement professionnel, chaque équipe devant respecter un cahier des charges très précis, imposé par le diffuseur, sur un thème différent chaque année. Pour 2025, le thème proposé est : « La vie est une récré, Continuons à jouer ! » avec une contrainte supplémentaire pour les équipes : réaliser les films en un mois.
Entre le 3 et le 29 mars derniers, les étudiants de deuxième année duDN MADe Cinéma d’animation ont donc réalisé, en équipes de 4 ou 5, trois films d’animation d’une minute chacun.
Accompagnés des élèves du BTS Métiers du Son du lycée Jean Rostand de Roubaix pour le design sonore, ils ont travaillé de la conception à la réalisation de chaque court-métrage. Cette expérience leur a permis de mettre en pratique les compétences acquises au cours de leurs deux années de formation, tout en découvrant de nouvelles techniques, sous la supervision de leurs intervenants professionnels et enseignants.
Cette année, en plus de l’ESAAT, cinq autres écoles ont participé à ce challenge : la Poudrière (Valence), Estienne (Paris), Émile Cohl (Lyon), Mopa (Arles) et Rubika (Valenciennes).
En attendant l’édition du Palmarès 2025 et la proclamation des différents prix : le Prix du Public et le Prix Professionnel, vous pouvez d’ores et déjà découvrir l’ensemble des courts-métrages sur les différentes plateformes des chaînes précitées (canaux TV et sites web) en n’oubliant pas de voter pour vos films préférés ! Il suffit ce cliquerici.
Deux courts-métrages d’animation réalisés par nos étudiants en Cinéma d’animation ont été remarqués durant ce mois de mai.
Le premier : Family Kitchen est un film d’animation, réalisé en totale autonomie sur un week-end, par Lilou Jaspart, Louise Postel, Solenn Orhan, Manon Heim et Eve Sion, dans le cadre du concours lillois : “les 48 heures du court » de novembre dernier. Il vient d’être retenu pour le programmeFlux 2025 et sera donc projeté, en avant-programme, selon le choix des exploitants, dans les différentes salles de cinéma “Art et essai“ des Hauts-de-France de 2025 à 2029.
Le deuxième : Charogne, est une réalisation en peinture animée de Timothé Réniers, sélectionnée, quant à elle, pour le prochain “Best of écoles“ du Festival International du Court Métrage de Lille, qui se tiendra entre le 18 et 28 septembre prochain.
Notre formation post-DN MADe Cinéma d’’animation (FCND4) est donc mise à l’honneur ce mois-ci. Cela ne laisse augurer que du bon pour notre futur DSAA (Master 2) Cinéma d’animation qui viendra la remplacer, à compter de la rentrée de septembre 2025.
Inventés par Alexandre Alexeïeff (graveur russe, 1901-1982) et Claire Parker (ingénieure américaine, 1906-1981), les écrans d’épingles sont des instruments utilisés pour réaliser des courts-métrages d’animation, sur le principe de l’animation image par image (ou stop-motion).
Le principe très particulier de l’écran d’épingles repose sur une trame de pointes traversant une surface blanche. Lorsqu’elles sont éclairées obliquement, ces pointes génèrent des ombres portées plus ou moins longues, selon leur saillie, donnant ainsi naissance à une image en relief.
Cette image, d’une grande finesse, peut être créée à l’aide d’objets de toutes formes en enfonçant les épingles jusqu’à obtenir la tonalité de gris et la forme souhaitée. L’exact négatif de cette image est visible au verso.
Parmi la dizaine d’écrans fabriqués par Alexeïeff et Parker entre les années 1930 et 1970, il n’en reste aujourd’hui que trois au monde encore fonctionnels. L’un d’eux, datant de 1937, vient d’arriver au sein de notre école.
Grâce à un partenariat avec le CNC/Patrimoine cinématographique de Paris et l’impulsion de la jeune réalisatrice des Hauts-de-France, Justine Vuylsteker, l’ésaat a la chance d’accueillir cet objet rare et historique pour une période de trois semaines, du 17 mars au 4 avril 2025.
Pendant ces trois semaines, nous est donnée l’occasion unique de voir ce dispositif en fonctionnement, grâce à la présence quotidienne de Justine, qui fait partie des huit personnes habilitées dans le monde à faire fonctionner un écran d’épingles. Cette résidence a pour objectif de lui permettre de réaliser, à partir des 400 000 épingles composant cet écran, les premières images de son nouveau court-métrage d’animation, produit parBandini Films.
A noter que Justine n’en est pas à son coup d’essai, puisque l’un de ses derniers courts-métrages : Etreintes, réalisé en 2018, reposait déjà sur cette technique.