Félicitations aux deux groupes d’étudiants du DSAA de l’ésaat sélectionnés par le jury BGE (Bien Gérer et Entreprendre) pour représenter l’école à la journée « Jeunes et Audacieux » et participer au concours « Graines d’entrepreneurs 2023 ».
Présentation des deux projets :
1. Lieu-Dit « Divertir dans l’attente » réalisé par Jehanne, Marilou, Juliette et Marine – Lieu-Dit est une entreprise de micro-scénographie dont l’objectif est de rendre les espaces d’attente et du quotidien attrayants en utilisant le détournement de l’illustration et de la bande-dessinée par sa mise en espace et en graphisme.
Leur projet consiste à transformer ces espaces souvent perçus comme ennuyeux en les animant visuellement avec des éléments ludiques et créatifs.
Groupe Lieu-Dit « Divertir dans l’attente »
2. Projet Kromatica « un nouvel éclat » réalisé par Nicolas, Léo, Mathilde et Léa – Kromatica est une entreprise spécialisée dans la création de luminaires d’intérieur. Leur objectif est de proposer des luminaires qui permettent de moduler la lumière afin de créer différentes ambiances et d’apporter une dimension esthétique et fonctionnelle.
Pour atteindre cet objectif, ils vont travailler le textile de différentes manières, telles que la sérigraphie, le tissage, la maille et l’ajourage.
La participation au concours « Graines d’entrepreneurs 2023 » offre une excellente opportunité de présenter leurs idées, de gagner en visibilité et de recevoir des retours précieux de la part de professionnels du secteur.
Groupe Kromatika « Un nouvel éclat »
Nous souhaitons bonne chance à nos deux équipes ésaat !
Les étudiants de DSAA ont pu bénéficier d’une formation Busy&Ness dispensée par l’association BGE (Bien Gérer et Entreprendre) dans le cadre de leurs cours de stratégie mercatique et juridique. Plusieurs compétences essentielles telles que l’esprit d’initiative, la créativité, l’implication et l’esprit d’entreprendre en équipe ont été développées, autour d’un projet de création d’entreprise.
Objectif : promouvoir une image dynamique et positive de l’entrepreneuriat. En encourageant l’esprit d’entreprise, l’ésaat stimule également l’innovation et l’adaptabilité chez les étudiants, ce qui est particulièrement important dans un environnement en constante évolution.
Juste avant que les étudiantes de première année ne partent en stage pour 3 mois, le DSAA Espace a organisé son petit déjeuner des partenaires. Une belle occasion de remercier les professionnel·les, institutions et associations qui ont accompagné la formation pour cette année scolaire, et d’envisager de futures collaborations pour l’année à venir.
Au programme : présentation de l’école par Mme Vandenberghe, Proviseure de l’ésaat, puis présentation de la formation en DSAA Espace par les enseignant·es. M. Declercq, Directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques a ensuite fait visiter les ateliers de l’école (fablab, ateliers menuiserie, sérigraphie, tissage, …) et la matinée s’est clôturée par un temps d’échange avec les étudiantes autour des projets de l’année 2022-2023.
Ce jeudi 13 avril, la visite du Forum International Bois Construction au Grand Palais de Lille, où étaient exposées leurs maquettes de détails techniques, a été pour les étudiant·es de DN MADe 1 Espace une belle façon de clôturer le projet sur lequel ils et elles travaillaient depuis plusieurs mois.
Mené dans le cadre du cours de technologies et matériaux, cet exercice s’appuyait sur la construction d’une tiny house (à savoir un habitat minimum, transportable sur roues). Le projet, porté par Fibois – l’interprofession de la filière bois -, est le fruit de la collaboration de plusieurs formations et établissements de la région.
Dans un premier temps, les collégien·nes de Berck, Calais, Lumbres et Seclin ont imaginé la tiny house de leurs rêves. C’est à partir de ce schéma que les élèves du BTS SCBH (Systèmes constructifs bois habitat) du lycée EPIL de Lille ont dessiné la structure bois. Les élèves en bac ERA (Etudes et réalisation en agencement) du lycée Normandie Niemen de Calais ont dessiné les mobiliers et l’agencement. Les élèves de bac TCB (Technicien constructeur bois) du Lycée Professionnel Bernard Chochoy de Lumbres ont ensuite réalisé la structure de la tiny house tandis que le mobilier, l’électricité et le sanitaire ont été effectués par les élèves de bac MELEC (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés) du Lycée Professionnel Jules Verne d’Etaples et bac TISEC (Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques) et ERA de Calais.
L’idée était de fédérer les compétences de chacune des formations pour un projet commun aboutissant à la création de cette tiny house, qui sera donnée à une association de la région qui lutte contre le mal logement.
La tiny house exposée au Forum Bois Construction – avril 2023
Les étudiant·es de DNMADe 1 Espace avaient pour leur part la mission de réaliser des maquettes explicatives des détails techniques importants de la construction. Ainsi, cela a été l’occasion de travailler à partir d’un projet très concret : il a fallu analyser les plans, 3D, photos et dessins fournis par les équipes du projet tiny house, afin de comprendre les détails techniques pour en proposer une restitution volumique, sous forme de maquette de détail. L’aspect didactique a été particulièrement questionné, pour que les maquettes puissent servir de supports explicatifs.
En ce froid matin de décembre, le cours de technologie a lieu en dehors de l’ésaat pour les étudiantes de DSAA 1 Espace. Objectif annoncé : rendre concrets les cours théoriques du premier semestre.
Première étape : Comptoir des Matériaux, à Saint-André-lez-Lille, où nous accueille Thomas Joncquez, dirigeant de cette entreprise en négoce de matériaux du bâtiment. Parpaings d’angle, de chainage, brique, mortier, béton cellulaire, plaques de plâtre, isolants, contreplaqué : les matériaux ainsi que leurs principales mises en œuvre sont présentés aux étudiantes, qui ont ainsi pu visualiser leur contenu de cours.
Nous nous rendons ensuite à l’Atelier des Façadiers à Tourcoing, toujours guidés par Thomas, qui nous fait visiter l’atelier spécialisé dans le bardage architectural. Le stockage est robotisé, ce qui permet d’éviter la manutention aux opérateurs, qui peuvent se consacrer à la commande des machines découpant les panneaux sur mesure à poser sur les façades. La matinée se finit par une présentation des maquettes expliquant les différents types de bardage que propose l’atelier.
Un grand merci Thomas pour l’accueil, la visite passionnante et les échantillons qui viendront enrichir la matériauthèque du DSAA Espace !
Ce jeudi 8 décembre, les étudiants et les enseignants de l’option architecture intérieure de l’école ARTS² de Mons en Belgique sont venus visiter l’ésaat et rencontrer les étudiants et les enseignants de design d’espace. Cette rencontre concrétise le partenariat Erasmus entre les deux écoles, récemment signé !
Malgré un programme chargé : visite du musée La Piscine, de la Condition Publique et de la villa Cavrois, les étudiants de Bachelor de l’option architecture intérieure et leurs enseignants sont venus nous rendre visite. Après une présentation des formations en design d’espace à l’ésaat par les enseignants, Gustavo San Juan, référent pédagogique érasmus pour l’ésaat a présenté les possibilités de séjours d’études à l’école.
Les étudiants de DNMADe 2 et DSAA sont ensuite venus à la rencontre des étudiants du Bachelor autour d’un pot pour échanger sur leurs formations et leur proposer une visite express des ateliers de l’ésaat !
Cette première rencontre très conviviale augure une belle collaboration entre nos formations : un workshop entre les étudiants de bachelor 3 et de DSAA 1 est d’ores et déjà prévu pour le mois de janvier.
Le Challenge Léonard est un marathon créatif de deux jours permettant à 120 étudiantes et étudiants issus de formations culturelles et créatives de développer leur esprit d’entreprendre et leur créativité. A l’initiative de Pépite Lille HDF et porté par l’Université de Lille, il concourt au développement des liens entre l’enseignement supérieur, la culture et le monde socio-économique.
Challenge Léonard 2022, l’équipe des étudiants de DSAA
Organisé au Lam (Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut) de Villeneuve d’Ascq, le challenge s’est tenu cette année les 28 et 29 novembre. Pour sa cinquième édition, le thème proposé aux équipes trans-disciplinaires était “L’art dans la ville”. Quelques étudiants et étudiantes des formations de DSAA de l’école y ont participé, encadrés par leurs enseignants et enseignantes. Voici une liste des projets primés :
Hotel Léon’art
Groupe de Romane Feret (DE) et Canelle Valeray (DG) Exploitation d’un espace restaurant en attendant des travaux. Un artiste va créer des œuvres mobiles et des œuvres sur le sol et les murs qui seront conservées par la suite. Sensibiliser un public de 15 à 25 ans. Promouvoir l’art auprès d’un public non averti.
Color collect : artcyclez vos déchets
Justine Adnot (DMT), Inès Jamet (DE), Elisa Dumont (DP) Dispositif qui permet aux usagers de 3 lieux significatifs de participer à une collecte en vue de 3 créations d’œuvre d’art (pas d’œuvre d’art dans ces lieux pour l’instant). Lieux : halle Wazemmes, stade Pierre Mauroy, euroteleport Roubaix.
Sens’évent – signal étique
Marion Raffin (DMT) et Manon Gironcel (DMT) Campagne de communication visuelle et sensorielle par un parcours de silhouettes avec une signalétique d’un endroit de la ville vers le Lam pour faire venir une population qui ne vient pas habituellement au musée (les étudiants). Choix d’un papier ensemencé pour l’affichage et donc biodégradable en fin de campagne de communication. Objectifs : rendre les personnes curieuses grâce à des silhouettes sur des affiches et diffusion sur les réseaux sociaux pour susciter l’envie de les voir au Lam dans une salle dédiée, Instagram Lam, avec l’objectif d’un concours photos avec une remise de prix lors de vernissage..
Art recup
Noemie Pallut (DP) Projet artistique qui permet aux habitants et acteurs économiques d’être acteurs culturels et écologiques et dynamiser les quartiers. Créer des œuvres avec du matériel de récupération des acteurs économiques locaux. Œuvres exposées dans l’espace public
Psst, par ici …
Fleur Dubuis (DMT) et Léa Gauguier (DP) Parcours hors des murs pour faire connaître l’art brut et contemporain – Partir de Lille, Villeneuve d’Ascq, Roubaix. Tous ces parcours convergent vers le LAM. En ville (flèches) au parc (balises), au musée (signalétique au sol) Cible visée : étudiants Signalétique qui part des endroits où les étudiants se trouvent (bars, gares, universités).
Du 17 au 21 octobre 2022, les étudiants des DSAA mentions espace, graphisme et produit se sont réunis dans le cadre du workshop « Design en Vallée de Scarpe ». Le workshop a constitué la première phase d’un concours organisé par Le Parc Naturel Régional Scarpe Escaut pour concevoir l’aménagement de lieux de pause le long de la voie verte de la vallée de la Scarpe.
L’ambition de ces aménagements est de développer l’attractivité touristique du territoire qui recèle des pépites naturelles et patrimoniales aujourd’hui insoupçonnées du grand public voire même des habitants de la vallée. Les futurs lieux de pause devront rendre aux visiteurs de passage dans la région ou qui habitent à proximité la possibilité de fréquenter les berges de la Scarpe en proposant des expériences sensorielles insolites à destination des promeneurs et des cyclistes.
Les étudiants ont été répartis en 10 équipes inter-mention pour travailler sur un des trois sites proposés : l’écluse de Thun-St-Amand, la tourbière de Vred, le pont métallique de Germignies. Pour chaque site, il s’agissait de concevoir des points de vue vers les espaces naturels ou patrimoniaux, des mobiliers de pause, des éléments de signalétique et des supports pédagogiques.
Les étudiants ont été accueillis durant trois jours au centre d’éducation à l’environnement d’Amaury, dans un cadre forestier idyllique. La première journée a été dédiée à la présentation des enjeux du projet et à la visite des trois sites. Les jours suivants, les étudiants ont travaillé en équipe sur la conception, accompagnés par les enseignants des trois mentions et par Karine Haudrechy, paysagiste.
A l’issue de la semaine, les 10 équipes ont soutenu leur projet devant les partenaires qui ont fait part de leurs conseils et de leurs remarques en vue d’affiner les projet.
Prochaine étape : ajuster et développer les propositions pour les présenter en janvier au groupe de travail Itinérance qui désignera les trois projets lauréats !
Renouveau, réhabilitation, paysage portuaire et balnéaire, occupation de sites industriels par des acteurs culturels comme à la Halle aux sucres tournée vers un urbanisme respectueux de l’environnement, et avec l’association artistique Fructôse, visite libre de la ZAC Grand Large… c’était le riche programme de ce jeudi 10 novembre, proposé aux étudiants de 1ère et 2nde années du DN MADe Espace, pour découvrir la ville côtière.
En descendant du bus, sous le soleil et le vent, les premiers paysages contrastés se dévoilent entre rouille et vieux hangars, terres artificielles et bord de l’eau, bâtiments patrimoniaux réhabilités et nouvelles constructions… Connue pour son aspect industriel, ses activités portuaires, mais également son importante empreinte carbone, la ville de Dunkerque tente pourtant de se renouveler, en retournant la ville sur sa qualité première, sa proximité avec la mer.
À la Halle aux sucres, Simon Brats nous présente la réhabilitation de l’ancien entrepôt par l’architecte Pierre-Louis Faloci : le bâtiment imposant est scindé en deux, laissant apparaître une longue rampe avec une pente marquée de 10% permettant au public d’accéder à l’accueil situé au 2nd étage, en traversant entièrement le bâtiment patrimonial. De grands vitrages sur les faces internes donnent de la profondeur en reflétant le ciel bleu, avec l’impression « comme d’avoir coupé la mer toute proche en deux » en amenant à l’intérieur beaucoup de lumière. Le dispositif de rampe permet d’y stocker, à l’abri de la lumière, les archives de la ville, en lien avec une agence d’urbanisme, un institut d’études territoriales, une association de la ville durable et un learning center hébergés sur le site. Car la Halle aux sucres est un espace de rencontres entre des personnes et des compétences diverses qui pensent à des solutions novatrices durables. On prend d’ailleurs conscience, en regardant le paysage portuaire sur le toit de la Halle, de la transition écologique importante que doit faire Dunkerque.
Aux ateliers Fructôse, juste à côté, Hélène Cressent nous raconte l’histoire de son association de soutien aux artistes qui leur permet d’avoir chacun un atelier personnel chauffé, des cellules individuelles construites tel un village démontable au sein d’un ancien hangar industriel, tout en ayant accès à différents espaces communs pour imprimer, travailler le bois ou le métal. Le lieu est atypique et original, il est la conséquence d’une occupation, au départ sauvage, mais ensuite acceptée par la commune qui a compris tout l’intérêt de faire revivre le site par le biais d’actions culturelles. Dehors, un espace carré bordé d’une palissade infranchissable de planches, nous intrigue. Il s’agit d’une action artistique de Steve Abraham et Nicolas Messager appelée « Forêt du Petit Mince », une friche de 100 m2 laissée vierge de toute intervention humaine pour voir si une forêt est en devenir, si les graines portées par les bateaux pourraient investir l’espace et se développer. Pour l’instant on n’y découvre que des mauvaises herbes…
Le quartier du FRAC Grand Large accueille la pause déjeuner, à proximité de la côte et du sable. Sentir la mer et manger face à l’étendue d’eau ressource certains étudiants, tandis que d’autres décident de profiter des bancs abrités du vent du jardin des sculptures du LAAC (Lieu d’Art et d’Action Contemporaine). L’après-midi, c’est une promenade libre au sein de la ZAC encore en construction, espace résidentiel géré en tant qu’écoquartier, possédant en son centre une structure en arc de cercle autour d’un espace vert permettant une qualité de vie comme une bulle d’air en pleine ville. Mais le quartier plutôt désert l’après-midi, sans commerces malgré sa proximité avec l’université et ses deux musées, laisse une impression mitigée aux étudiants.
Le FRAC nous a ensuite proposé plusieurs expositions d’art contemporain tournées vers le design, dans un bâtiment conçu par Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, sur le site des anciens chantiers navals. Les architectes ont choisi de protéger la Halle AP2, constitutive de l’identité du territoire qui a vu y naître les plus grands navires, en juxtaposant au bâtiment un double aux dimensions identiques. L’architecture au dernier étage nous offre, avant de partir, une vue saisissante sur la passerelle rejoignant le musée de la plage jusque Malo les Bains et la Belgique.
Avec cette sortie, nous avons découvert de nouveaux quartiers et de nouveaux bâtiments, certains entièrement neufs avec une recherche d’économie énergétique et d’autres implantés sur les restes d’un passé industriel récent, rares traces patrimoniales préservées malgré la destruction de près de 70% de la ville durant la 2nde guerre mondiale. Nous avons surtout été surpris par la capacité de Dunkerque à se renouveler pour répondre aux enjeux urbains actuels et devenir une ville où il fait de plus en plus bon vivre, avec la mer et le vent en toile de fond.
Écriture à plusieurs mains, avec tous les étudiants de L1 DN MADe Espace, en cours de Culture des arts
Les 8 et 9 septembre, se sont tenues les journées d’intégration de DSAA de l’ésaat. Les étudiants de première année des mentions espace, graphisme, produit et mode et textile ont été répartis en 11 équipes pour concevoir des microarchitectures en carton à l’aide des kits d’assemblage MakeDo.
Durant ces deux intenses journées, les équipes de 4 ou 5 étudiants ont travaillé à partir de carton ondulé de récupération et ont expérimenté les assemblages pour imaginer de petites construction portant un regard sur la question d’habiter la ville aujourd’hui. A l’issue des deux jours, chaque équipe a présenté un prototype à l’échelle 1/5ème en présence de Bertrand Baudry, curateur de la makerFaire.
Ces micro-architectures seront réalisées à l’échelle 1 lors d’ateliers avec des élèves de primaire le vendredi 14 octobre pour l’édition 2022 de la makerFaire qui se tiendra à Lille, à la Gare Saint Sauveur.